L'astronomie
moderne
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Pendant plus de 200 ans, la théorie de la gravitation de Newton va répondre aux exigences des astrophysiciens. Pourtant, dans les années 1840, Le Verrier découvrit que l'orbite de Mercure présentait une anomalie. Des observations répétées ne permirent pas de mettre en évidence l'existence d'une planète, pouvant perturber l'orbite de Mercure. Pour la première fois, la théorie de la gravitation de Newton était mise en défaut. |
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En 1887, Albert Michelson et Edward Morley tentèrent de mesurer la vitesse de la lumière. La Terre se déplaçant à une vitesse de 30 km/s, la célérité de la lumière aurait dû varier d'autant, selon la façon de mesurer. A leur grande surprise, et contrairement à toutes les théories en vigueur à l'époque, la vitesse de la lumière restait constante : environ 300 000 km/s |
Albert Michelson
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En 1916, Einstein publie la théorie de la relativité générale, le temps et l'espace deviennent indissociablement liés. L'univers s'ouvre sur de nouvelles frontières. Mais le mythe d'un univers statique a la vie dure. Il faut attendre Alexandre Friedmann en 1922 pour une interprétation correcte des équations d'Einstein et Edwin Hubble en 1925 pour la première mise en évidence de l'expansion de l'univers. |
Edwin Hubble
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Mais d'ou vient l'univers ? Deux grandes théories vont s'opposer : la théorie du big bang (une explosion primordiale expliquant cette expansion) et une théorie d'un univers stationnaire. Sans entrer ici dans les détails, il faudra attendre 1965 pour que des éléments observationnels (mesure de la lumière des premiers instants de l'univers, ie rayonnement fossile cosmologique) fassent pencher les astrophysiciens vers la théorie du big bang. Dans cette théorie, toute la matière est apparue en même temps. L'expansion de l'univers dilue cette matière. Ainsi, les galaxies s'éloignent-elles les unes des autres. |
La théorie de la relativité générale n'a pas répondu à toutes les énigmes. En cette fin de siècle, nous ne savons pas expliquer certains phénomènes :
Enfin, les astrophysiciens rêvent toujours d'un nouveau graal, la GTU ou Grande théorie Unifiée qui permettrait enfin de réconcilier la théorie de la relativité générale (observations macroscopiques) et la mécanique quantique (observations microscopiques). En effet, aujourd'hui, aucune théorie ne peut rendre compte, à la fois des phénomènes quantiques (échelle microscopique) et des phénomènes relativistes (échelle macroscopique). |